Nous vivons dans un monde en ébulation. De plus en plus de personnes vivent plus longtemps, l’espérance de vie augmente en même temps qu’il y a plusieurs urgences sanitaires et des catastrophes naturelles qui surviennent. Les défis deviennent de plus en plus nombreux et imposants. Face à ces défis, le système de santé est nécessaire. C’est dans cette logique mondiale que la construction de systèmes de santé solides, résilients et flexibles de la manière la plus optimale possible reste une priorité. Il est donc opportun et pertinent d’enseigner et de discuter de la manière de répondre aux urgences sanitaires ou aux catastrophes humanitaires dans le monde.
En fait, la construction d’un tel système de santé nécessite de capitaliser sur les forces, les faiblesses et les opportunités manquantes dans la gestion des urgences sanitaires passées et récentes afin de mieux gérer la réponse au présent ou éventuellement à l’avenir. D’ailleurs, l’analyse opérationnelle de la gestion de l’épidémie d’Ebola en Afrique en 2016 a été utilisée à titre d’exemple. Au cours de la réponse à cette épidémie, les principales faiblesses détectées dans les systèmes de santé des pays concernés et du monde entier étaient les suivantes:
– le manque de dialogue politique efficace et bien construit avec toutes les parties prenantes (décideurs politiques, donateurs, chercheurs …) et la population locale;
– l’insuffisance des ressources humaines qualifiées et des infrastructures adéquates; Le manque de bonne gouvernance, la méfiance entre la population et les dirigeants;
– le manque de preuves scientifiques pour guider et orienter le choix des stratégies à adopter et l’incapacité de prendre en compte les problèmes fondamentaux des communautés dans leur contexte.
De ce qui précède, la résilience d’un système de santé est sa capacité à couvrir les besoins de santé des populations et à répondre aux urgences majeures ou aux défis (santé ou humanité de l’heure et de l’avenir). C’est une offre de soins centrée sur le patient, la famille, la communauté pour réduire la morbidité et la mortalité évitable. La résilience d’un système de santé va au-delà de la simple disponibilité des ressources et de l’accès aux soins pour tenir compte des adaptations structurelles et organisationnelles requises pour surmonter les défis, les obstacles et assurer une couverture universelle de la santé des soins et des services. Ainsi, la résilience va au-delà du simple renforcement du système de santé. Cela renforce les différents niveaux de capacité du système de santé – les intrants; Compétences et aptitudes; Infrastructure et personnel; Capacité structurelle, systémique et de rôle. Pour ce faire, une approche intersectorielle est efficace pour comprendre et promouvoir la résilience et la réactivité dans les systèmes de santé dans le monde
Le programme RIPSEC contribue également à la construction d’un système de santé solide et résilient par beaucoup de système local. Trois zones de santé pour l’apprentissage et la recherche dans le système de santé subissent une transformation en RDC. L’accent est mis sur le développement de la fonctionnalité de l’équipe de gestion par une attitude réfléchie et l’intégration de différents niveaux de soins de santé dans la population locale. Ensuite, pour le Congo Health Knowledge Center est responsable de la production de la santé, les preuves peuvent être utilisées pour le décideur de la santé en RDC.
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